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Logement exigu et insécurité : principaux facteurs de déménagement des habitants des quartiers

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Dans son rapport annuel 2017, sorti le 20 juillet dernier, l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) a étudié la mobilité résidentielle des habitants dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ce rapport thématique fait apparaître que les quartiers prioritaires, où le logement social joue un rôle déterminant, peuvent servir de « tremplin » à des habitants. Retour sur les enseignements de ces travaux.

Quelque 5,4 millions d’habitants résident dans un des 1 514 quartiers prioritaires de la politique de la vile. L’ONPV s’est attaché à étudier leur mobilité résidentielle. Pourquoi déménagent-ils ? À quelle fréquence ? Pour aller où ? Le rapport thématique de l’ONPV s’est appuyé sur sept études*.

Les taux de mobilité résidentielle sont comparables entre les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et les autres quartiers de l’unité urbaine.

  • 1 résident des QPV sur 10 déménage chaque année ;
  • 6 ménages mobiles sur 10 déménagent hors quartier prioritaire (3 déménagent dans le même QPV et 1 dans un autre QPV) ;
  • les habitants des QPV déménagent moins loin, dans un rayon de 2,2 km en moyenne, contre 4 km pour les habitants du reste de l’agglomération.

Les principales raisons pour lesquelles ils souhaitent déménager sont : la taille du logement, souvent trop petit (44 %), et le sentiment d’insécurité (22 %).

Les nouveaux habitants des quartiers prioritaires sont généralement plus pauvres et plus jeunes que les résidents et les partants :

  • 31 % des nouveaux arrivants sont bénéficiaires du RSA, contre 27 % des partants ;
  • le revenu mensuel moyen des arrivants est de 948 € contre 1 060 € pour les partants.

Au contraire, les individus qui déménagent des quartiers prioritaires sont plutôt jeunes, ont une bonne situation financière et étaient insatisfaits de leur logement précédent (trop petit).

* Études réalisées par l’Insee, le CGET, la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), le Laboratoire aménagement économie transport (Laet), l’Agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine lyonnaise et l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise.

Sept études de fond et 42 fiches thématiques sur les QPV
Jean-François Cordet, président de l’ONPV, a remis, le 20 juillet dernier, le 3e rapport de l’Observatoire national de la politique de la ville 2017 au ministre de la Cohésion des territoires.
Cette édition se décline en deux parties : outre les sept études consacrées à la mobilité résidentielle des habitants, elle compile 42 fiches thématiques. Celles-ci s’intéressent aux parcours scolaires des collégiens et lycéens des quartiers prioritaires, au vieillissement de la population, aux revenus, à la perception des conditions de vie, au transport quotidien, à la délinquance, aux clauses d’insertion des programmes de renouvellement urbain, à l’emploi, aux jeunes sur le marché du travail ou, encore, à la place des associations dans les quartiers prioritaires…

Dans son rapport annuel 2017, sorti le 20 juillet dernier, l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) a étudié la mobilité résidentielle des habitants dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ce rapport thématique fait apparaître que les quartiers prioritaires, où le logement social joue un rôle déterminant, peuvent servir de « tremplin » à des habitants. Retour sur les enseignements de ces travaux.
Date de publication: 
Jeudi 26 Juillet 2018
Liens externes: 
Titre du lien: 
Consulter le rapport 2017 (Pdf feuilletable) et les fiches sur onpv.fr
Adresse du lien: 
http://publications.onpv.fr/RAPPORT_2017
Surtitre: 
Rapport ONPV 2017
Collection: 

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