Dans sa dernière étude, parue le 26 octobre, l’Observatoire national de la politique de la ville du CGET se penche sur les conditions de logement dans les quartiers prioritaires. Sur ces territoires urbains, les logements sont le plus souvent collectifs : 74 % des ménages habitent dans le parc social, et seulement 12 % sont propriétaires de leur logement. Dans les deux cas, les habitants connaissent un surpeuplement plus fréquent qu’ailleurs : 22,4 % des ménages des quartiers prioritaires habitent un logement surpeuplé.
¾ des ménages sont locataires du parc social
74 % des ménages des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont locataires d’un logement HLM, contre seulement 16 % des ménages des quartiers unités urbaines englobantes. A contrario, les QPV comptent peu de ménages locataires du parc privé (11 %) ou propriétaires de leur logement (12 %). Hors QPV, ces parts montent respectivement à 28 % et à 53 %.
Ces moyennes nationales masquent toutefois des disparités régionales : la part de ménages des QPV en HLM est moindre dans le Nord et le Pas-de-Calais – qui se distinguent par une part importante de maisons individuelles en QPV (45 %) – et outre-mer, en particulier à Mayotte (3 %), en Guyane (19 %) et à La Martinique (34 %).
Près de 2 fois plus de logements surpeuplés en QPV
22,4 % des ménages des quartiers prioritaires habitent un logement surpeuplé, contre seulement 12,5 % des ménages des quartiers des unités urbaines englobantes. Ce surpeuplement plus fréquent en quartier prioritaire existe que le ménage soit propriétaire ou locataire de son logement, même s’il s’avère plus important dans le parc locatif libre.
Les aides au logement, un atout indéniable pour la population plus pauvre des QPV
En France métropolitaine, l’effort financier que les ménages des quartiers prioritaires doivent fournir pour se loger est proche de celui des ménages résidant dans les quartiers environnants, si l’on tient compte des aides aux logements. Le taux d’effort (net) pour le logement représente alors 23 % des revenus en QPV et 19 % dans les unités urbaines environnantes.
Par contre, sans ces aides, le taux d’effort (brut) grimperait de sept points en QPV (pour atteindre 30 %), contre seulement 1 point de plus dans les unités urbaines englobantes (pour atteindre 20 %).
Par contre, sans ces aides, le taux d’effort (brut) grimperait de sept points en QPV (pour atteindre 30 %), contre seulement 1 point de plus dans les unités urbaines englobantes (pour atteindre 20 %).
Télécharger et consulter l’étude « En détail » sur Des conditions de logement plus dégradées dans les quartiers prioritaires - ONPV - octobre 2018.
Dans sa dernière étude, parue le 26 octobre, l’Observatoire national de la politique de la ville du CGET se penche sur les conditions de logement dans les quartiers prioritaires. Sur ces territoires urbains, les logements sont le plus souvent collectifs : 74 % des ménages habitent dans le parc social, et seulement 12 % sont propriétaires de leur logement. Dans les deux cas, les habitants connaissent un surpeuplement plus fréquent qu’ailleurs : 22,4 % des ménages des quartiers prioritaires habitent un logement surpeuplé.
Date de publication:
Vendredi 26 Octobre 2018
Surtitre:
Conditions de vie